mercredi 19 mars 2008

L'homosexualite : regard de la societe Egyptienne

En Egypte, l’homosexualité reste un tabou, pour l’Islam et le christianisme, les deux religions majeures c’est un comportement contre la nature, une maladie psychologique de point de vu médical, et un crime de point de vu juridique.

A Corba, le Caire, et A Starbucks ce café américain, fréquenté par de « High class » Egyptiens, arrive Salma, confiante, habillée a la mode, cette jeune lesbienne a 28 ans, est un dentiste.
« Ce stupide psychologue m’a traité comme une pute, il m’a demandé de raconter comment ca ce passe au lit »explique-t-elle, la jeune femme a été force par une amie pour aller voire un psychologue.
« Je ne suis pas malade, je suis une femme normale qui a choisi d’être avec une femme, je suis différente c’est tout »insiste Salma.
Pour elle «il faut rester discrète ,c’est dangereux d’annoncer l’homosexualité aux amis , au famille ,ou a n’importe qui ,en Egypte les gens comprennent pas et dans leurs yeux les homosexuels sont des malades ,des criminels et des athées»
« On se fait connaissance a travers l’internet c’est la seule porte pour rencontrer ce qui sont comme nous, il y en a beaucoup, plus que tu peux imaginer. » dit-elle.

l’homosexualité reste un tabou, pour l’Islam et le christianisme

En Egypte, des Psychologues ont aborde le sujet d’homosexualité, mais c’est toujours relie à la religion.
Awsam Wasfi, 42 ans, un psychologue chrétien, directeur et fondateur du service « la vie »,
Un service pour aider les personnes qui ont des difficultés psychologiques et sexuel.
Au 2eme et 3 eme étage, Dans un ancien immeuble a Tahrir face au muse Egyptien, se trouve le centre du service « la vie », le centre fait partie de l’église « Kasr el Dobara Envagelical ».
Selon Dr.Wasfi ,la « vie » a aide beaucoup des homosexuels ,a travers le « support group » ou «le groupe de soutien ».
Dans lequel un nombre des homosexuels se rassemblent pour raconter leurs histoires .
Entre le groupe, toutes les différences sont acceptées, pas de place pour les préjuges.
« C’est par l’amour et l’adhésion, qu’on aide l’homosexuel à s’en sortir » affirme Dr.Wasfi dans son livre « guérir par l’amour ».
Le livre est sortit en fin 2007, c’est un recherche dans les raisons de l’homosexualité, et selon le livre, les dangers de cette divergence psychologique sur la société, et comment aider les homosexuels pour guérir.
Dr.Wasfi raconte un témoignage d’un homosexuel dont il a réussi de changer sa sexualité, au bou de 3 ans. Cet homosexuel est marié, et satisfait par sa vie sexuelle avec sa femme.

Malgré, ses efforts et son travail au prés d’une église, Dr.Wasfi a été critiqué par des prêtres et des chrétiens conservatives, car pour eux les homosexuels sont des pervers, il faut les punir et pas les aimer.

En revanche, la sexologue Heba kotb 41 ans, dans sa thèses « Sexualité en Islam » de PhD a Maimonedes University aux USA, affirme que l’homosexualité en Islam est un péché, contre nature, et un crime contre l’autre sexe.
Et que l’Islam condamne l'acte homosexuel et ceux qui le pratiquent.
Kotb aussi a dénoncé, qu’elle a réussi à changer des homosexuels.
Apres 9 a 10 mois, elle a changé leurs sexualités et parmi eux ce qui sont actuellement marié avec des femmes, et ils ont eu des enfants.

Un autre service enligne qui présente l’aide aux gays c’est « problèmes et solutions » sur Islamonline.net, ce site web adhère par les frères musulmans.
Un équipe des conseillers qui sont des psychologues et des Imams, contribuent au service ils répondent aux questions et aux problèmes des musulmans.
Selon l’équipe d’Islamonline, sur le site, des problèmes a propos de l’homosexualité arrivent tous les jours.
Amr Abou Khalil un conseiller d’Islamonline, explique que sa façon pour guérir les homosexuels est de faire la relation entre l’acte et le fait que c’est un péché qui finit avec celui qui commet l'acte a l’enfer.
Dr.Abou Khalil demande à ses malades, de garder un briquet et l’utiliser pour bruler leurs doigts quand ils pensent a l’acte homosexuel.
« ca prend beaucoup de temps, et si la personne n’a pas les motives religieuse pour guérir, ca va pas marcher pour lui » affirme Abou Khalil sur le site.

Aida :« « l’amour n’ est pas un péché »

Ahmed ,30 ans, un gay d’Alexandrie, ne voit aucun problème d’être gay et musulman.
« Les médecins se fatiguent pour trouver des raisons pour l’homosexualité, peut être il y a des raisons, toute comportement humaine a des raisons, mais ce n’est pas forcement que cette comportement soit une maladie psychologique. »explique Ahmed.
« l ‘homosexualité n’est pas une maladie et c’est pas possible de changer la sexualité d’une personne » affirme-t-il.
« je connais un gay , il a décidé de se changer a cause des pressions religieuses et sociales, pendant des années il a lutte contre sa sexualité ,il s’est marrie ,il a eu des enfants, il a laisse sa barbe et il faisait beaucoup des prières, mais a la fin ,ce gay a avoue qu’il n’a rien change de lui, il désire les hommes encore ,mais ce qu’il a fait c’est d’enchainer ses désires et son homosexualité pour Dieu et pour sa famille » ajoutera Ahmed .
« Si j’avais le choix j’aurais choisi d’être hétérosexuel comme tout le monde, être homosexuel est une souffrance.» se lâche le jeune homme.
« Je ne veux pas perdre mes amis ni ma famille, je pourrais plus dire que je suis un gay en Egypte quelque soit le niveau d’éducation d’une personne ou comment il est ouvert »dit le jeune gay

Voilée, mariée avec un enfant Aida 24 ans est une lesbienne.
Dans la famille de Aida toutes les filles doivent se marier jeune, A 18 ans Aida a été force par ses parents à se marier.
Pour elle « l’amour est pas un péché, Allah est juste et ce n’est pas possible qu’Allah me puni parce que j’aime une personne » dit-elle.
Aida explique que « dans cette société ou la virginité a une très grande importance, beaucoup d’Egyptiennes veulent pratiquer les relations sexuelles avant le mariage,
C’est sur qu’avec d’autres femmes elles vont rester vierges pour leur future mari, elles sont pas des lesbiennes mais certaine peuvent continuer a faire ca toutes leur vie.
C’est plus facile de rester entre femmes, la famille Egyptienne n’est pas inquiète quand sa fille habite chez une amie, les gens en Egypte n’imaginent pas ce que pourrait passer entre les filles. » raconte la jeune femme.

Un affaire qui a marque l’introduction de l’homosexualité en Égypte

Dans la code Egyptienne, bien que l'homosexualité ne soit pas officiellement considérée comme un délit, une loi relative à la «débauche» prévoit des peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et peut être utilisée pour poursuivre les homosexuels.

Un affaire qui a marque l’introduction de l’homosexualité en Égypte, c’est le procès « Queen boat ».
le 11 mai 2001, 36 hommes ont été arrêtés au Caire sur le Queen Boat, un bateau pour touristes amarré sur le Nil. Le bateau était connu depuis longtemps comme un


Photo :« Les détenus de Queen boat pendant le procès » (Norbert Schiller)

lieu où se retrouvait-la Communauté gay égyptienne.
la police a arrêté arbitrairement beaucoup d’hommes qui n’étaient pas sur le Queen Boat ce 11 mai. Des autre hommes ont été arrêtés des routes, des cafés et de leurs maisons.
En Juillet 2001 dans le procès de l’affaire Queen Boat cinquante-deux hommes ont été soupçonnés d’être homosexuels et inculpés pour immoralité.
Plusieurs détenus ont été déclaré victimes de
torture, ils ont été régulièrement battus pendant toute la durée du procès selon les organisations des droit de l’homme.
Harcelé par les gardes et les autres détenus.

Les journaux Egyptiens, indépendants et officiels ont publié les noms et les professions des cinquante-deux inculpés, montrant parfois leur photo, les yeux barrés d’une bande noire.
En novembre 2001, le tribunal condamne vingt-trois de ces hommes à des peines de prison allant de un à cinq ans.
En mai 2002, Subi aux pressions internationales, le président Moubarak a annulé le jugement du tribunal d’exception. Seuls deux Égyptiens qui ont été accusés d’outrage à la religion restent détenus, les autres sont libérés après quinze mois d’enfermement.

Un seul espoir pour les gays

Une seule association qui présente l’aide au gays, c’est « l’Initiative égyptienne pour les droits de l’individu (EIPR) ».
En 2002 Hossam Bahgat un jeune journaliste a fonde l’association « J’ai commence l’EIPR pour aider les gays juridiquement, pendant le procès de Queen boat toutes les ONG de droits de l’homme ont refuse de défendre les 52 gays, et j’avais été Licencié de l'Organisation égyptienne des droits de l'homme (OEDH) parce que j’ai osé dénoncer, l'attitude passive des associations humanitaires égyptiennes. » dit-il.
« EIPR n’est pas une association de LGBT (Lesbian Gay Bisexuel Transgender) je ne veux pas faire une image d’une association occidentale, par contre ce que je cherche c’est la cause globale pour touts les Egyptiens, c’est les droits de l’individu, ses droit compris les droits de gays et hétéro et n’importe quel personne. » déclare-le directeur de EIPR.
Pour Hossam « le regard des pauvres malades au gays les protège parfois d’être expulsé ou assassiné par quelqu’un de la famille ,et pour changer la mentalité Égyptienne par rapport au gays ca va prendre beaucoup de temps et encore une fois il faut penser globalement. »

Les résultats ci-dessous D’après une enquête
les questions de cette enquête ont été diffusées dans un groupe des gauches Egyptiens
, 70 Egyptiens ont répondu.




Les homosexuels sont :
1 colonne: ils sont malades doivent voire un psychologue. 32 votes
2 eme colonne: ils ne sont pas normaux. 13 votes
3 eme colonne: ils sont dans le péché. 15 votes
4 eme colonne: criminels 3 votes
5 eme colonne :aucun d au dessus. 21 votes


si t’as un ami homosexuel ?
1-je vais jamais lui parler 13%
2-je vais essayer de lui changer 39%
3-rien change pour moi. 49%





L’homosexualité existe en Egypte ?
1-oui 77%
2-non 9%
3-je sais pas 14%


L’homosexualite vient des pays occidentaux ?
1-oui 31%
2-non 50%
-je sais pas 19%


Shahinaz Abdel Salam
Le Caire

mardi 18 mars 2008

"J'adore ma femme et je l'aide dans les tâches domestiques"

Un article de Bernard Rizk, réalisé pendant la session "Magazine"...

Il est mal vu au Liban d'aider son épouse dans les travaux ménagers. Mais les couples sont de plus en plus nombreux où le mari prépare le repas et nettoie le mobilier à la place de "madame".
"L'homme et la femme sont comme deux mains. Elles assurent mutuellement leur hygiène. Les dix doigts de l'épouse et les dix de son mari colmatent tous les trous percés dans le tissu familial. C'est dire que dans le foyer chaque élément du couple joue son rôle ", affirme Elie Kai, homme au foyer depuis 3 ans.
Elie, 40 ans, et Nadia sont mariés et ont deux enfants. L’un et l’autre travaillent et constatent que, si leurs revenus augmentent, leur qualité de vie diminue. Ils font leurs comptes et décident un changement radical. Les revenus de Nadia sont plus élevés, ce sera donc elle qui travaillera à l’extérieur tandis qu’Elie, pour lequel son travail de constructeur ne l'apporte rien, s’occupera de la vie quotidienne. Trois ans plus tard, personne ne regrette ce choix…
"Le code du mariage assigne au mari l'obligation de prendre en charge les besoins de sa femme en nourriture, habillement, soins de santé et autres. En contrepartie, l'épouse lui doit obéissance et respect. Celle-ci veille au bien-être dans le foyer, n'est-ce pas? Chez nous, c'est l'inverse!", explique-t-il en riant.
"Le mari et l'épouse se partagent équitablement les tâches quotidiennes de l'entretien familial dans certains pays occidentaux ", s'écrie Nadia son épouse comme pour défendre son mari.
Les couples Libanais sont de plus en plus nombreux où le mari prépare le repas et fait le ménage à la place de l'épouse. Ils agissent contre la tradition séculaire qui dévolue exclusivement certains travaux à la femme mariée. Celle-ci fait la cuisine, la lessive, le ménage et tous les autres travaux domestiques.
Quelle femme n'a pas au moins une fois éprouvé la frustration de voir son homme prendre d'interminables pauses, alors que le ménage n'était pas encore terminé ? Comment peut-il se permettre d'être aussi détendu, alors qu'il reste tant à faire?

Ils le font par amour
Il faut reconnaître, néanmoins, que même si on les compte sur le bout du doigt, il existe des hommes qui aident leur épouse à exécuter les travaux domestiques. Ils le font par amour. Ils le font par respect pour cet être chéri avec lequel ils sont liés pour le meilleur et le pire. Ils le font pour l'esprit familial fait de solidarité, de compréhension, de convivialité. Ces hommes ont compris que l'épanouissement du foyer ne dépend pas que de la femme. Le mari doit s'y impliquer. Alors les époux attentifs, attentionnés, aux petits soins avec "madame" jusqu'à l'assister dans les travaux ménagers ont du mérite. Ils maintiennent à tous moments la passerelle du dialogue entre le père de famille et la mère de famille. "La parole libère l'esprit et prévient les incompréhensions", s'expliquent Elie et Nadia.
Ces hommes ont compris que l'épanouissement du foyer ne dépend pas que de la femme. Elie trouve toujours le temps d'aider sa femme à faire le ménage. "Quand j'étais célibataire, j'aimais faire le ménage. Actuellement je ne suis pas gêné d'aider ma femme à faire le ménage de temps en temps. Mes amis m'accusent d'être trop gentil avec mon épouse. Je crois qu'ils se trompent largement".

Homme moderne
Le mode de vie au Liban d'aujourd'hui est différent des coutumes familiales de nos ancêtres. Cet homme moderne est convaincu qu'il n'existe plus dans nos familles des "tâches uniquement féminines". Il confesse fièrement que tant qu'il est disponible, il aidera sa femme à exécuter les travaux ménagers. Jamil, l'ami d'Elie, est du même avis. Ce jeune cadre travaillant dans une grande administration est marié à une épouse qui travaille aussi dans une ONG. Le couple se partage les tâches domestiques. Le mari estime que sa femme ne peut pas tout faire toute seule. Il estime que l'épouse "bonne à tout faire" relève d'une époque à jamais révolue. "Je fais la cuisine trois fois dans la semaine. Peu importe ce que les voisins peuvent penser de moi. Je le fais parce que ma femme est trop chargée par son boulot. Je ne peux pas l'obliger à faire l'impossible. J'adore ma femme et je l'aide dans les tâches domestiques".
L'exemple de Jamil est significatif du conflit de génération dans ce domaine. Au départ, il aidait sa femme à balayer la maison, à laver les enfants, à préparer souvent les repas du soir. Sa mère a fini par voir rouge. Elle assimilaitl'empressement de son fils auprès de son épouse à une absence totale d'autorité. Pour ne pas contredire sa mère, Jamil a arrêté d'aider sa femme devant elle. "Si ça ne dépend que de moi, je continuerai à assister ma femme dans ses tâches domestiques devant tout le monde mais je ne veux pas embarrasser maman. Comme nous vivons dans la grande famille, j'ai arrêté sous la pression de ma mère", conclut Jamil.
Contrairement à Jamil, Youssouf Daou a décidé de quitter la grande famille lorsque sa maman et ses soeurs s'étaient opposées qu'il aide sa femme ou même de recruter une aide ménagère pour elle. "Je suis de nature très doux, je ne peux faire du mal à personne. Ma mère et mes soeurs ont réservé tout le travail domestique à ma seule femme. Toute la journée, elle nettoie. La tâche était lourde pour elle. Je l'aidais de temps en temps, mais ma mère était contre. J'ai été obligé de quitter la grande famille", développe-t-il. Le doux Youssouf assure qu'il vit actuellement en parfaite harmonie avec sa femme et qu'il aide toujours sa tendre moitié à bien entretenir le foyer. Il pense que "toute épouse a besoin de la compréhension de son époux pour mieux renforcer le lien conjugal".
Cependant partager les tâches domestiques entre les conjoints ne fait pas l'unanimité dans les causeries d'hommes. Certains estiment qu'il ne sied pas à l'homme de faire le travail de l'épouse à sa place. Nos communautés ont prévu des mécanismes de solidarité familiale pour soulager l'épouse empêtrée dans les tâches domestiques. Il existe toujours dans le cercle familial libanais une cousine, une nièce, une petite ou une grande soeur disponibles pour apporter son soutien.
Ils sont encore nombreux les maris qui soutiennent que travailler à la place de sa femme est une atteinte à notre tradition, notre culture. L'irréductible Sleiman Khalil n'imagine pas qu'il va aider un jour sa femme dans les travaux domestiques. "Je ne suis pas fou. Je ne suis pas un mari faible pour balayer la maison à la place de ma femme. Je lui assure le gîte et le manger. En contrepartie, elle doit s'occuper de la famille", proteste-t-il. Tout comme Samia l'épouse de Sleiman, Betty, sa voisine, considère que la femme est "faite" pour s'occuper du foyer. Sleiman est convaincu que le malheur guette le mari qui s'abaisse à accomplir le travail réservé à la femme. Les valeurs ancestrales interdisent formellement au mari de travailler à la place de son épouse.Il faut aider l'autre dans ses activités. Lui donner un coup de main ou lui donner un avis.

Mentalité rétrograde
Cette mentalité rétrograde a tendance à disparaître dans notre société. La plupart des jeunes sont disposés à aider leur femme. Ils se préparent déjà à cette nouvelle vie comme Roger Akiki. Ce jeune homme est fier de raconter qu'il prépare le dîner pour sa fiancée lorsqu'elle lui rend visite. La majorité dans un autre groupe de jeunes juge que les hommes ont intérêt à changer de mentalité. "Si autrefois les femmes étaient uniquement destinées au foyer, tel n'est pas le cas actuellement", proclame Roger.
Les épouses sont de plus en plus nombreuses à travailler maintenant dans les bureaux ou dans le secteur du commerce. Les couples ne peuvent plus résister longtemps sans l'entraide et la solidarité. Les maris doivent être plus disponibles et courageux pour affronter le vent du changement de comportement dans la vie de couple.

lundi 17 mars 2008

Du 10 au 14 mars 2008 : Cinq jours astronomiques !

Les dénominations françaises des jours de la semaine proviennent pour la plupart des noms latins des planètes. Dans ces cinq jours au DES, j'ai vraiment cru que les planètes ont une certaine influence sur les gens !
Lundi 10 mars: de la Lune !
Les étudiants du DES ne sont pas des mauvais élèves, mais ils sont toujours sur la lune dans les cours du professeur Messarra. Pourquoi ? La réponse est claire. Un cours nommé : "Les institutions politiques au Liban" n'anime pas tout le monde à suivre. Ça ne veut pas dire que la matière n'est pas importante mais les élèves en profitent pour prendre des siestes. Surtout que le calme et la voix douce avec un sourire angélique de M Messarra donnent envie au sommeil.
Mardi 11 mars : de Mars !
Mardi : deuxième jour de la semaine, du nom de Mars, dieu romain de la Guerre. Avec Delphine Minoui, qui nous enseigne l'enquête, c'était le deuxième cours avec elle. Ce jour là était fixé pour que chacun défende son sujet d'enquête dans une conférence de rédaction. C'était sûrement la guerre ! Chacun veut défendre son sujet comme si le sien était le meilleur au monde. Surtout que Delphine a proposé de vendre l'enquête aux journaux et aux revues libanais. Parce qu'elle a été rémunérée pour la sienne quand elle était à l'université. N'oublions pas les trois ou quatre personnes qui se croyaient des références pour la classe. Sur chaque sujet, elles voulaient intervenir et s'enorgueillir qui a le plus grand carnet d'adresses. D'autre part, Nicole, obsédée par les juifs et perdue dans sa documentation, a pris trop de temps à expliquer et développer l'intérêt de son sujet.
Mercredi 12 et Jeudi 13 mars : De Mercure et de Jupiter !
Vu que Mercure est la planète du Système solaire la plus proche du Soleil, Mercredi était un jour très chaud. David Hury, instructeur de la session "secrétariat de rédaction", n'accepte pas le faux. Tout doit être à la perfection. Son objectif est d'avoir "20 maquettes irréprochables!". Qui peut refuser sa demande surtout que les filles du DES et notamment les dames sont effondrées sous le charme irrésistible de ce "beau mec français". Pour elles, David est ce Jupiter de la mythologie romaine. Maître des dieux, Jupiter était adoré en tant que dieu de la Pluie, du Tonnerre et des Éclairs. David est adoré en tant que gentleman. Espérons que ses notes seront aussi charmantes et plaisantes !
Vendredi 14 mars : de Vénus ! Pour la première fois dès le début de l'année, il y avait 14 personnes absentes. Six élèves seulement ont participé au cours de "Traduction". Il est connu que la planète Vénus tourne très lentement sur elle-même (en 243 jours), dans le sens rétrograde. C'est idem pour notre professeur qui ne cesse de tourner autour du bureau. J'ai eu le vertige !
Après cette semaine, ne croyez-vous pas à l'influence et l'effet des planètes sur les gens ? Pensez et méditez, vous le réalisez !
Bernard Rizk

vendredi 7 mars 2008

Le blog de L'Orient le Jour

Chers élèves des filières de journalisme francophone,
Le quotidien L'Orient - Le Jour a créé un blog, intitulé "L'Orient - Le Jour du tac au tac". Celui-ci est l'occasion pour nous d'inviter la jeunesse libanaise, mais pas seulement, à aborder les sujets les plus divers. Nous voudrions profiter de l'excellente formation qui est la vôtre afin d'alimenter notre page et, ainsi, contribuer à faire du Liban une communauté unique et vivante.
Le blog sera en ligne le 11 mars. Vous pouvez visiter le blog à l'adresse suivante: http://bloglorient.com/
Pour poster des articles, des photos ou des vidéo, il suffit d'envoyer un mail à blog@lorientlejour.com
D'avance, nous vous remercions de l'intérêt que vous pourrez porter à cette page,
Les journalistes de la rédaction de L'Orient - Le Jour

Faisons blog commun !

A l'Université du Caire et à l'Université libanaise existent depuis plus de dix ans maintenant deux filières de journalisme francophone. Cette année nous sommes 11 au Caire : Ahmed, Fatma, Ihab, Mavie, Mohamed, Nadia, Pacynthe, Ramy, Sara, Shahinaz et Youssouf.
A Beyrouth nous sommes 20 : Aya, Bernard, Fatmeh, Guitta, Janine, Lamia, Lara, Layal, Lina, Mohammed, Nadia, Nicole, Paradis, Patricia, Randa, Randa, Sahar, Sihem, Victor et Widyan.
Au Caire la formation dure un an, à Beyrouth, depuis cette année, c'est un Master en deux ans. Ces deux filières "jumelles" fonctionnent toutes les deux en partenariat avec l'IFP, l'Institut français de presse de Paris II, et le CFPJ, le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris.
Jusqu'à présent, nous avions chacun notre blog :
Nous avons décidé de faire "blog commun", pour pouvoir échanger, partager, réagir, commenter...